Comment les associations peuvent aider les parents d’enfants dys ?

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Quand on est parents d’enfants ayant des difficultés d’apprentissage, croyez-moi, des questions on en a des millions… que ce soit dans le cadre de la vie à la maison ou dans celui du milieu scolaire : 

  • Quel spécialiste aller voir ?
  • Pourquoi tous ces bilans ? 
  • Un PAP ou un GEVA-Sco ?
  • Qu’est-ce qu’une classe ULIS ? 
  • Qu’est-ce que le RASED ? 
  • Comment monter un dossier MDPH ? 
  • Puis-je bénéficier d’aides financières ? matérielles ?
  • Mon enfant nous fait vivre l’enfer à la maison. Comment l’apaiser ? 

Comment peuvent aider les associations ?

Les associations peuvent être une ressource précieuse pour répondre à ces questions. Elles peuvent offrir aux parents d’enfants dys un soutien pratique, émotionnel et informatif :

  1. Orientation vers des professionnels compétents : Les associations peuvent recommander des professionnels qualifiés, tels que des orthophonistes, des neuropsychiatres, des ergothérapeutes, des psychologues scolaires… qui peuvent évaluer les besoins de l’enfant et recommander des interventions appropriées.
  1. Informations et ressources : Les associations dys fournissent souvent des informations et des ressources précieuses sur les troubles dys : conseils, brochures explicatives, affiches, livres, supports/créations sur le sujet… Elles peuvent aider les parents à mieux comprendre les troubles de l’apprentissage de leurs enfants et à trouver des moyens efficaces pour les soutenir à la maison et à l’école.
  1. Soutien émotionnel : Les parents peuvent se sentir isolés ou stressés en raison des défis auxquels ils sont confrontés avec leurs enfants dys. Les associations peuvent apporter des groupes de soutien où les parents peuvent se rencontrer, partager leurs expériences, exprimer leurs préoccupations et trouver du réconfort auprès d’autres personnes confrontées à des situations similaires.
  1. Plaidoyer et défense des droits : Les associations dys peuvent plaider en faveur des droits des enfants dys en matière d’éducation et d’accès à des ressources appropriées. Elles peuvent informer les parents sur les droits légaux de leurs enfants en matière d’éducation et les aider à naviguer dans le système éducatif pour obtenir les services dont leurs enfants ont besoin.
  1. Ateliers et formations : Les associations organisent souvent des ateliers, des conférences et des formations pour les parents afin de les aider à acquérir des compétences pratiques pour soutenir leurs enfants dyslexiques à la maison et à l’école. Ces sessions peuvent aborder des sujets tels que les techniques d’apprentissage multisensoriel, les stratégies de lecture et d’écriture, et la gestion des défis liés à la dyslexie.

En somme, les associations dyslexie jouent un rôle essentiel en fournissant un soutien holistique aux parents d’enfants dyslexiques, les aidant à mieux comprendre la dyslexie, à trouver des ressources et des services appropriés, et à naviguer dans les défis associés à cette condition.

Mon témoignage de parents d’enfants dys 

Quand j’ai découvert les troubles d’apprentissage de mes enfants, je n’ai jamais pensé à contacter une association. Il faut dire que j’étais « la tête dans le guidon » entre les rendez-vous médicaux pour les bilans, le lien avec la maîtresse, les devoirs… Et pourtant, c’est, sans doute, à ce moment, que j’en aurai eu le plus besoin. 

J’ai pris contact avec une association “Tous dyfférents tous égaux à l’école” sur les conseils d’un ami qui est AESH qui avait été formé par la présidente de cette association. Je souhaitais leur présenter Happy Dys, la méthode en ligne d’aide à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.

Les associations recherchent toujours de nouvelles ressources à présenter à leurs adhérents. La présidente m’a gentiment invitée à venir présenter la méthode lors d’un café dys. Un café dys est un moment d’échange entre parents, adultes dys, membres du bureau de l’association et adhérents autour d’un café. 

Je me suis donc rendue au café dys pour présenter Happy Dys. J’étais, à la fois, très heureuse de parler du projet, de présenter la méthode et également très impatiente même émue à l’idée de pouvoir aider des enfants et leurs parents. Je ne voyais que le bout de ce prisme. Et pourtant, lorsque le café dys a démarré, rien ne s’est passé comme je l’avais imaginé. 

La présidente s’est présentée puis à rappeler les tenants et les aboutissants de l’association. Tour à tour, chaque membre de l’association s’est présenté : exclusivement des femmes, des mamans qui expliquaient les troubles dys de leurs enfants, leur rôle dans l’association. Elles avaient un parcours de parents d’enfants dys dans leur vie privée et pour la plupart, elles avaient un métier qui permettaient d’élargir le spectre et de donner des conseils sur l’école, le médical ou sur les médecines douces… en effet, certaines étaient AESH, formatrices, assistantes sociales, kinésiologue…

Les personnes qui assistaient à ce café dys avaient aussi beaucoup d’expériences à partager. En effet, l’auditoire était composé de parents d’enfants dys en quête de réponses mais aussi de professeurs en reconversion, d’instituteurs à la recherche de clés pour comprendre certains de leurs élèves…

En fait, je me suis fait surprendre car je m’attendais à donner mais pas à recevoir. Tous ces témoignages de femmes courageuses, combatives, déterminées à aider leurs enfants, à partager et à donner aux autres m’ont touchée. Toutes ces émotions de mamans emprises entre le désarroi, la culpabilité, l’impuissance… mais aussi le soulagement, l’espoir, le positivisme m’ont bouleversée. C’était très fort ! 

Je me suis toujours débrouillée seule avec mes propres moyens. J’en parlais autour de moi, un peu, même si on est entendu, écouté et compris, ce n’est pas pareil que de vivre la même chose, les mêmes difficultés. Tout le long de la scolarité, les enfants, qu’ils aient des troubles d’apprentissage ou pas, rencontrent des difficultés et de nouvelles épreuves. Certaines disparaissent, d’autres apparaissent, ça va, ça vient, ça reste… et nous, parents, il faut bien être accroché pour accompagner nos enfants et les aider à passer la vague, parfois malgré eux. Mon adolescent est en conflit avec son école, en colère contre le système éducatif et est très revendicatif, en particulier à cause de ses troubles dys. À la fin de mon intervention, une maman, est venue me voir pour me réconforter et me dire que son fils dys avait été dans cet état d’esprit et qu’aujourd’hui, il brillait… Cet échange m’a beaucoup touchée.

Finalement, je ressemble à ces femmes. Nous avons cette énergie incontrôlable de vouloir aider les autres et pourquoi pas de changer le monde. Chacun a son niveau, chacun a en fonction de ses connaissances et de ses compétences.  En créant Happy Dys avec Julie, l’orthophoniste de mes enfants, nous voulons offrir une solution aux enfants en attente de prise en charge ou en complément de prise en charge en orthophonie. Nous voulons répondre à un problème de société : le désert médical en orthophonie. Nous voulons partager notre expérience et ainsi, répondre aux questions des parents pour le bonheur de leurs enfants et des familles. 

Pour trouver l’association membre de la FFDys la plus proche de chez vous : cliquez sur le lien : https://www.ffdys.com/carte-de-france/ffdys-pres-de-chez-moi

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